Vous êtes iciClone of Mondial Fireball 2012

Clone of Mondial Fireball 2012


Tom Gillard et Sam Brearey au finish !

Photo Tom Gruitt, FotoboatLe Mondial Fireball 2012 se courait début janvier à Mandurah au sud de Perth en Australie. Cette édition était notamment l’occasion de célébrer les 50 Ans du célèbre dériveur. 64 bateaux avaient fait le déplacement, en provenance de 7 nations. Après un Pré-Mondial marqué par le petit temps et la victoire des Champions du Monde sortants Chips Howarth et Vyv Townend (GBR), c’est une brise musclée (le fameux « Fremantle Doctor ») qui a soufflé pour la semaine du Mondial, donnant un net avantage aux équipages affûtés physiquement.

A ce jeu-là, deux équipages se sont rapidement détachés du reste de la flotte : les Anglais Tom Gillard et Sam Brearey, et les Australiens Robin Inns et Joel Coultas. Leur domination a été tellement nette (6 victoires et 5 2èmes places à eux deux sur les 8 premières manches) qu’au matin du dernier jour, ils ne pouvaient mathématiquement plus être rejoints en tête par les autres équipages.

La bataille pour le titre mondial entre ces deux équipages a été intense jusqu’au bout : la 9ème manche voit une victoire des Australiens avec les Anglais relégués à la 6ème place, ce qui ramène les deux équipages à égalité parfaite avant la dernière manche ! Dans l’ultime course, les Anglais passent la 1ère bouée largement en tête avec les Australiens aux alentours de la 10ème place. Mais ces derniers parviennent à combler peu à peu leur retard et, un tour plus tard, sont revenus dans le tableau arrière des Anglais, puis parviennent même à les dépasser lors du bord de vent arrière. Tom et Sam parviennent à recréer un avantage de quelques longueurs lors du 3ème bord de près, qu’ils parviendront finalement à conserver jusqu’à la ligne d’arrivée qu’ils passeront en tête, décrochant par là-même leur premier titre mondial, un petit point devant les Australiens.

C’est une belle revanche pour les jeunes Tom et Sam (22 ans tous les deux) après le Mondial 2011 en Irlande où ils avaient terminés 2èmes à égalité de points, et une confirmation de leur immense talent après leurs 2 titres européens : en Fireball en 2010, et en 420 en 2007.

La lutte pour la 3ème place en ce dernier jour a été elle aussi des plus indécises, et c’est finalement l’équipage australien Greg Allison/Richard Watson qui monte sur le podium devant les Anglais Dave Wade/Tim Saxton et Chips Howarth/Vyv Townend. La relative contre-performance de Chips et Vyv est une suprise pour tous les observateurs : c’est en effet la première fois depuis plus de 10 ans que les deux recordmen du Fireball international terminent un Mondial ailleurs que sur la plus haute marche du podium (4 titres en commun, plus un 5ème pour Vyv avec DJ Edwards). Une déception qu’ils expliquent notamment par leur manque de fraîcheur physique sur la fin du championnat, ainsi que par un manque de vitesse au portant.

Côté français, saluons la belle prestation de notre unique représentant, Jean-François Nouel, qui naviguait pour l’occasion avec le Suisse Erich Moser, ancien Champion du Monde. Les deux compères terminent 25èmes, malgré une avarie de safran le dernier jour qui les contraint à l’abandon pour les deux dernières manches, et parfois quelques soucis de communication (l’équipage franco-suisse navigant en anglais).
Un grand coup de chapeau à « Cantona », notre meilleur représentant à l’international : il a en effet couru 13 des 15 derniers Mondiaux… avec 7 barreurs de 3 nationalités différentes ! Et Jean-François est le plus souvent aux avant-postes, comme en témoignent deux 6èmes places (Kenya 2003 et Canada 2006) ainsi qu’une victoire au Pré-Mondial 2006.

Le prochain rendez-vous international sera le Championnat d’Europe qui sera disputé à Bracciano (Italie) fin juillet. Le Mondial 2013 aura quant à lui lieu en Slovénie, un endroit très apprécié par tous les coureurs français qui y ont participé à l’Européen en 2004.

 

Photos Tom Gruitt, Fotoboat. www.fotoboat.com
 

Étiquettes

Connexion

Si vous avez des difficultés de connexion, il faut effacer les cookies du site fireball-france.org du cache de votre navigateur.

Navigation