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National espoir 5o5


ParLudovic Collin- Posté le30 septembre 2005

Deux "espoirs" fireballistes ont participé au National jeunes 5o5. D'après les photos le barreur aurait une crête et l'équipier des dreads.

Ces inconnus, qui se sont fait remarquer à la soirée, pourraient-ils nous raconter cette belle histoire ? (pas la soirée, la régate avec coachs-proprios)

Cette initiative de nos amis 5o5 n'est pas forcément connue des fireballistes et mérite certainement une petite discussion (?)

?

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Alors, Martin, c'était comment, le"roi des dériveurs", pas trop camion au portant ? racontes-nous !
Bruno

Bon, là je suis un peu occupé (si si...). Promis j'essaye de vous faire un p'tit racontage d'ici ce soir...

Eh ben moi qui voulais garder mes infidélités discrètes, c'est encore râpé...

Alors déjà commençons par le principe de cette régate. Le National Espoirs 5O5 c'est une régate de promotion du Cinquo, où les proprios (pas forcément grisonnants, d'ailleurs...) prêtent leur beau jouet à des équipages de nouveaux-nés (comprenez : des djeuns' de moins de 25 ans) qu'ils vont coacher pendant la régate sur des sécus.

Déjà, sur le principe je trouve ça assez couillu ! Si j'étais propriétaire d'un Fire ou d'un Cinquo je suis pas sûr que j'accepterais de prêter mon bazar à des branleurs dans notre genre... 'Fin bref...
Les plus beaux bateaux de la flotte française étaient prêtés (constructions carbone-Nomex et tutti quanti), et les propriétaires ont vraiment joué le jeu : les bateaux étaient hyper bien préparés, les voiles super clean, le propriétaire de notre bateau (Jean-Baptiste Dupont, président de la Cinquo Class) avait mis des repères et des marques sur chaque taquet (et sur un Cinquo, y'en a des taquets...)

La régate avait lieu à Troyes (à Lusigny-sur-Barse pour être précis), sur le lac de la Forêt d'Orient. Sympa comme lac... De Nantes ça faisait un peu 1200 bornes dans le week-end, mais bon ça valait le coup.

Alors maintenant la régate elle-même...

Pas d'bol, on a pas eu de vent... Mais alors rien de rien. J'vous cache pas que je comptais un peu sur de l'air pour opérer comme une sorte de sélection naturelle parmi la flotte. Mais non rien... Grosse pétole, le lac comme un miroir... On a quand même fait 4 manches, dont la moitié bien foireuses...

Et pourtant le Cinquo même dans la pétole ça avance... Dingue ! On avait une bonne speed (bateau réglé aux petits oignons par Jean-Baptiste) mais on a tactiqué comme des ânes et pris des départs de daube. "No excuse to lose" disait Machin. Donc on finit 6 sur 21.

Donc le Cinquo c'est un vrai régal au près. Par contre au portant je dois le dire je me suis pas trop amusé : j'ai rien compris sur les angles de descente au VA (beaucoup plus fermés), sur le spi énorme (dans la pétole c'est une vraie plaie à empanner ce machin, en plus ça traîne quasiment dans l'eau, ça bouche la vue devant, impossible de tactiquer autrement qu'en soulevant le spi de temps en temps...). 'Fin bref de toute façons on n'avait qu'à être devant, ça aurait été plus facile de voir les autres.

Sur l'organisation du truc...

Alors là j'ai un peu halluciné. C'est incroyable le boulot qui a été fait en amont de la régate. Ils nous ont sortis le grand jeu... Affiches, soiré avec sono et DJ, diplôme (si si, un diplôme de 5O5... Bon j'vous cache pas que j'trouve ça un peu kitschos), coaching intensif par des gusses du calibre de Pierre-Jean, Fabrice, Philippe, Régis ou Christian Silvestre... On avait même un car (!!) pour ramener les gens un peu "fatigués" à l'héberge' après la soirée...

J'ai vraiment eu l'impression qu'ils organisaient ça comme si la survie de Cinquo en France en dépendait. Remarquez, à long terme c'est certainement pas tout-à-fait faux : démographiquement ils sont à peu près dans la même situation que nous...

Autre motivation : attirer des jeunes des filières FFV, pas seulement pour renouveler la classe, mais aussi pour faire monter le niveau. Là aussi ils sont à peu près dans la même situation que nous : un équipage qui archidomine en France, d'autres de bon niveau, mais qui n'arrivent pas à percer au niveau international, faute d'entraînement à naviguer dans une flotte dense.

Maintenant, pour lancer un peu le débat...

Doit-on se limiter au prêt du 14703 (en plus du stand au Salon Nautique, du buletin et des actions plus ponctulles dans les ligues) pour promouvoir le Fireball ?

Pensez-vous que ce soit une bonne idée d'organiser un évènement de promotion spécialement destiné à d'éventuels nouveaux équipages (pas forcément jeunes d'ailleurs) ? On est pas obligés de faire la même chose, je dirais même qu'il faudrait faire preuve d'un peu d'originalité, mais un truc de ce genre a un gros avantage sur le prêt du 14703 : la souplesse. Pas d'engagement sur une saison, donc pas de planification à long terme.

Bon, je vais vous laisser répondre avant de développer un peu.

P'tain j'aurais mieux fait d'écrire mes articles pour le bulletin au lieu de parler de 5O5...

... Heureusement que tu n'avais pas trop de temps !

Merci pour ce beau compte rendu.
Le lac de la fôret d'orient est un plan d'eau superbe qd il ya du vent... ça arrive et on y a fait des régates magnifiques.
Les 505 se démènent pour promouvoir leur yacht et bravo de poser la question pour nous.
J'en profite pour repasser le message suivant laissé sans réponse, la présence sur les sites de voile légère me semble en effet promotionnellement indispensable...

Voilà ce que j'ai reçu suite à différents contacts pris au salon de Paris.
Ne me sentant pas les compétences pour y répondre quelqu'un pourrait-il s'en occuper ?

" Bonjour Etienne

Nous avons une page de test du Fireball mais nous n’avons pas le temps de réaliser cet essai. Souhaiteriez vous l’écrire pour nous ? Attention cette proposition d’écriture est bénévole mais elle contribuera à dynamiser votre série.

Dans l’attente de vous lire.

Bien cordialement

Pierre WASSELIN

Voiles News "

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