Question réglage...

Ne JAMAIS lâcher complètement la cale sauf si tu veux changer ton mât.
Tu peux lâcher quelques cm par rapport rapport à la position neutre (mesurée pour chaque quête sans cale, mat libre à l'étambrai, gréement sous tension).
Si ça bastonne, tu peux encore lâcher un peu de drisse de foc sans toucher à la cale, ça libèrera un peu de puissance.

Pour le concours de la meilleure copie, c'est pas du jeu si Alain Cadre répond (voir le dernier bulletin).

Pour le fait de ne pas trop lâcher de cale dans la brise, je viens de passer une saison avec les réglages du sus-cité Alain Cadre, et je vous garantie que l'on peut cintrer beaucoup le mât...

C'est vrai qu'on peut cintrer beaucoup, mais il faut savoir jusqu'où aller.

J'ai vu deux mâts utilisés dans la brise sans cale, ils avaient 20 à 30 cm de cintre au repos sans tension ...

Et ces fameux réglages d'Alain Cadre, on les trouve où ??

D'autant que le professor avance comme un avion dans la brise...

Est-il très très indiscret de demander où il est accessible, ledit dernier bulletin ? :-)

Ceci ne s'adresse pas aux ténors de la série qui sont assez grands pour savoir ce qu'ils font mais à tous les autres, surtout à ceux qui n'ont pas connu Alain et son bateau:
les rêglages d'Alain Cadre sont "très particuliers" et à utiliser avec précaution par les firebalistes peu expérimentés.
c'est vrai qu'il pouvait lâcher beaucoup de béquille dans la brise et avait alors un mat très cintré.
Une fois, en rentrant d'une manche, je lui ai demandé combien il avait de tension dans le grément, il m'a répondu "environ 5". Je ne sais pas si c'était mesuré aux haubans ou à l'étai mais quand même!!
Il avait aussi un safran tellement petit qu'il décrochait au moindre petit coup de gîte du bateau (navigation à plat absolument obligatoire)
L'ouverture de ses vides vite faisant également décrocher son safran!
Nos safrans type Winder freinent peut-être un peu vu leurs tailles mais permettent encore de récupérer le coup alors qu'on a pris un méchant coup de gîte. (je sais, il faudrait pas)
Tout cela pour dire qu'avec des rêglages et des choix atypiques, il avait optimisé son bateau à 99,99% et savait l'exploiter à 99,99% mais je pense qu'il était bien le seul. Et qu'il faut être prudent si on cherche à imiter ce qu'il faisait, sous peine d'obtenir un bateau pas facile à utiliser efficacement par un équipage moyen.

La bateau d'Alain est tellement rigide qu'il doit relacher de la tension pour régler la dérive.
Et il fait tellement de cap qu'Alain ne sait pas sous quelle amure il navigue.

Pascal je pense que tu parles du "vieux" bateau bois d'Alain ?

Je ne connais que le "beau" bateau plastique de Jocelyn, sur lequel il a navigué 1 an. Tout ce que tu dis sur le cintrage et la tension reste vrai sur ce bateau moderne.

Pour ce qui est de la difficulté de ses réglages, je pense exactement le contraire de ce que tu dis !
Le bateau est TRES facile à utiliser et à régler, du moins avec l'équipier au trapèze.
Toutefois ces réglages sont liés à la coupe des voiles Hydes (que certains achetaient groupées il y a qques années...).

En revanche je suis d'accord avec toi sur le danger d'une imitation non maîtrisée.

:-)

Tout à fait d'accord avec toi Ludo,... j'ai essayé les deux types de réglages : celui type CADRE, LANGEBERTEAUX, etc.. et celui, plus conventionnel (tendu), dit à l'anglaise.

Le réglage détendu, donne une sensation d'aisance et une grande facilité de conduite, cela fait un effet d'amortissement sur les eaux formées et permet d'obtenir une assiette latérale plus régulière, ce qui est un facteur indéniable de vitesse.
Cependant, je pense que cette formule à ses limites, dans certains type de temps et sur certains types de plans d'eaux, c'est pourquoi j'ai décidé de revenir sur des tensions plus conventionnelles.

Ce qu'il en reste malgré tout : aujourd'hui, nous jouons beaucoup plus sur les réglages de tension que nous ne le faisions avant.

A+

je ne pensai pas vous avoir laissé une tel impression quand je régatais contre vous ...
faut remettre les choses à leurs places:
la cale, bien que très avancé pour cintrer le mat, était toujours bloqué dans les 2 sens.
ces réglages ne sont que le résultat des articles "Ultra Veet en Fireball par Jean-Charles Scale "
que j'ai tenté d'appliqué aux voiles hydes.
cet article est vraiment très complet et il est aussi ma vision des choses, sauf pour le calage latéral du mat.

Pour répondre à Ludo: je parlais bien du bateau en bois d'Alain. Et concernant la difficulté à l'utiliser, je ne pensais pas à la tension du gréement, je suis d'accord avec toi qu'un gréement détendu est plus tolérant et rend le bateau plus facile surtout dans des conditions de vent irrégulier (rafales) et de mer formée

je mentionnais juste la tension (5) pour la petite histoire (ce n'était quand même pas une valeur de tension courante à ce moment là.)

Je pensais surtout au safran qu'Alain utilisait.
J'ai personnellement essayé d'utilisé un safran bien moins grand qu'un Winder, mais bien plus grand que celui d'Alain, et bien, dur dur à utiliser pour un barreur moyen qui n' arrive pas à garder son bateau bien à plat, surtout au largue!!

salut Pascal
si on part du principe que le safran est la pour diriger le bateau et la derive pour l'empecher de deriver un safran plus petit que le mien pourra etre utilisé. si tu décroche c'est que la dérive est mal règlé ou que l'equipage est mal positionné sur le bateau ou encore que la GV est trop bordé. navigue en jouant sur ces parametres jusqu'a ce que tu puisse lacher la barre.