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Formation des arbitres régionaux…
Du calme les gars, après un tel lancement je ne peux que me planter. Vous m’avez mis la pression ! Fredo, j’te revaudrait ça. Pourtant les insultes en Québécois, c’était pas moi, je te le jure tabernacle de tabernacle ! ! ! Alors quoi, on ne peux plus prendre une des nombreuses semaines de repos bien mérité auxquelles aspire tout bon fonctionnaire de l’éducation nationale. Ah vive le service publique à la française ! Mon sujet de forum d’aujourd’hui portera sur quelque chose d’hyper pointu comme ça a l’air d’être de coutume dans le forum (d’ailleurs moi ça ne m’étonne pas que le type qui tombe la dessus en cherchant un truc sur Deep Purple, n’ai que quolibets en bouche). Donc le sujet sera, non pas le bidouilleur du margouillet de foc couplé avec le cunnigham de décapsuleur inversé, ni même l’enduction de l’extrados de dérive désorientée aux confins mal polymérisés, mais bien la formation des arbitres régionaux par la F.F.V. Qu’on prenne bien garde, il ne s’agit ici nullement d’une réaction épidermique due à notre éviction, (ainsi que celle de J.L. Tréguier) pour non présentation de licence, du classement de la régate de Saint Quentin en Zibeline. Je comprends très bien qu’au vu d’affaires récentes ayant entraîné des condamnations de Comités de courses la prudence devienne la règle absolue. La formation systématique d’arbitres régionaux a débuté il y a une dizaine d’années et j’eus l’honneur d’être du premier contingent. Cette formation allait de paire avec l’exigence d’arbitre formés pour toutes les régates de championnat de ligue. Avant les clubs se débrouillaient comme ils pouvaient et la plupart du temps plutôt bien à mon goût. Cette nouvelle exigence, rendue nécessaire par les problèmes liés à la sécurité et à la responsabilité des organisateurs sportifs (voir plus haut), a eu plusieurs inconvénients, notamment le fait d’exclure certains clubs du circuit de régates sous prétexte qu’ils manquaient de pavillons ou d’arbitres formés. C’était souvent dans ces clubs, est-ce un hasard, que l’on trouvait le meilleur accueil et la meilleur cuisine. Mais je veux parler ici des inconvénients techniques de cette formation. Les arbitres régionaux ont été formés par des arbitres nationaux sur un programme concocté par les mêmes. Ces derniers, qui ont l’habitude de mouiller des parcours en mer avec des moyens importants (VHF , sondeur, GPS etc.…), ont transmis leur science (qui n’est ici nullement mise en cause, les arbitres nationaux sont à mon avis très bons pour la plupart). Depuis nous voyons fleurir sur les plages avant des bateaux comités, des olibrius armés de force girouettes et compas de relèvement et qui cherchent sur nos mares à canards à mesurer un improbable vent moyen pendant de longues minutes au risque de faire poireauter les concurrents. Leurs parcours ne sont pas mieux mouillés que ceux que les anciens mouillaient au « pif », par contre ce qui est certain c’est que les lignes de départs sont plus courtes par ce que parfois le concurrent vient à manquer. Bref pour résumer ma pensée (je me rends compte soudain que ce texte n’est peut-être pas adapté au format d’un forum) je suis pour la rigueur dans l’organisation des régates quand elle touche aux problèmes de sécurité et plutôt sceptique quand elle contribue à nous empêcher de faire ce pour quoi nous régatons : JOUER.
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Ca valait le coup d'attendre !
Il va bientôt y avoir plusieurs sections dans le forum (technique, régates, jauge, et opinions, réservée pour ce genre d'expression.
Frédéric
Salut tous, salut Etienne,
Je suis d'accord sur le manque d'arbitre dans la plupart des clubs. Mais je pense que la situation a bien évolué.
Dans notre région ce n'est plus un arbitre National qui fait la formation puisque c'est Denis Fournier. J'ai participé à la session de l'année dernière qui était exclusivement axé sur les plans d'eau à canard.
La difficulté est de se faire évaluer par un arbitre conseil. Il faut nécessairement l'effectuer sur les plans d'eau de ces derniers. Or le problème c'est la plupart des candidats préférent effectuer l'arbitrage sur leur plan d'eau.
C'est mon cas, il faut que j'aille arbitrer une régate au CVC, QUELLE HORREUR !!!!
Bref j'ai encore loupé le coup dimanche dernier avec la régate de Fire. Tu aurais peut être gagné si j'avais été là ...
robert [at] aemiaif [dot] lip6 [dot] fr (Matthieu)
Site perso
Quand tu sauras que Dominique J et Kate B étaient dans le bateau comité et que c'était Maman qui faisait le classement, tu admettras que J.L. Tréguier était vraiment le meilleur pour gagner la régate dans des conditions aussi hostiles.
Pour revenir sur la formation, d'accord avec le fait que ça c'est peut-etre amélioré. Cependant ce qui me semble en cause, c'est toute une démarche qui rigidifie le fonctionnement des régates de ligue. Il ne faut pas oublier que ces régates constituent dans beaucoup de ligues le niveau minimum d'accès à notre sport. Je pense que ces régates sont à l'heure actuelle prise beaucoup trop au sérieux. Un exemple pris ce week-end (mais je pourrais en trouver 100, le comité de course contraint d'afficher le programme et les instructions de la régate (ce qui ne se faisait jamais vant à ce niveau, n'a pas pu transformer les parcours en super-olympiques ou en voyer une cinquième manche alors que le vent s'était bien levé. De plus comme dans beaucoup d'endroits les exigences d'organisation font que l'on concentre les séries, les fireballistes se sont tapé 400 bornes en voiture pour 4 petites manches de 20 minutes.
J'avoue que je viens en me demander si une série comme la notre (bien soutenue au niveau des clubs n'aurait pas au niveau ligue intéret à déclarer ses régates locales comme promotionnelles afin d'avoir les coudées franches
J'approuve totalement cette dernière idée. L'important est de s'amuser entre nous. A discuter lors d'une prochaine AG ou réunion de bureau ?
Je ne suis pas d'accord.
On sera les premiers à se plaindre s'il y a des problèmes d'arbitrage, en particulier si les parcours ne sont pas bien mouillés.
Je pense qu'un arbitre peut prendre des libertés avec le réglement quand elles vont dans le sens de plus de régate.
Mat
Il ne s'agit pas d'accepter n'importe quoi, mais d'augmenter la marge de manoeuvre des comités.
Un parcours mal mouillé ce n'est pas terrible, mais attendre 1h entre deux manches (pour un résultat pas forcément meilleur) c'est pire.
J'ai beaucoup apprécié l'état d'esprit du comité de la régate de Penvins.
tout a fait d'accord
le comite a Penvins ne se prenait pas la tete,par contre a st quentin etre oblige d'attendre minimum 30 min avant que le comite daigne nous faire partir apres avoir pris le vent (qui osciller de 60 degres toutes les 3 min) au compas de relevement sur 1 plan d'eau de 100m de large c'etait insuportable
a+
ludo