Hauteur béquille ?
Bonjour à tous,
Dans l'interview du dernier bulletin notre serial Champion nous avoue se méfier des effets de mode. Comme je dois installer une béquille sur le 14686 je vais essayer de suivre son conseil (et les autres aussi d'ailleurs...)
Pendant longtemps toutes les béquilles étaient "hautes" de façon à reprendre l'effort du hale-bas sur le cintrage du mât.
Puis pendant 10 ans environ (Mondial de La Rochelle ?) les meilleurs Anglais ont utilisé des cales de mât à l'étambrai.
Depuis quelques temps ont voit réapparaître des béquilles mais très basses, presque à hauteur de l'étambrai (en fait des cales de mât réglables en navigation). Ce dernier point me fait penser que l'avantage de la béquille en terme de réglages est indéniable mais que le calage "bas" présente aussi des avantages.
Avez-vous lu quelque chose sur ce point ?
Ou bien des infos lors de discussions ?
Je cherche ici à faire le point avant de percer le mât...
Merci
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Ton rail de béquille est prévu sur le pont ?
au point de vue mécanique la béquille haute( avec la projection de la béquille en face du vit de mulet) semble la plus logique , un angle de 45° avec le pont et le mat semble aussi le plus rationnel.
l'avantage que je vois à la béquille basse est la moindre usure du foc et l'amélioration de l'angle du hale bas de tangon .
C'est amusant parce que j'ai eu Dom Junca au tel aujourd’hui et Eva veut monter une béquille sur son bateau à la place des cales.
la mode serait elle au retour à la tradition ?
La hauteur idéale pour le contrôle du mât, c'est quand l'axe de la béquille croise l'axe du vit de mulet) car la béquille neutralise la poussée de la bôme sans créer de moment de flexion sur le mât.
Si la béquille est plus basse ou plus haute (la béquille peut être fixée jusque sous la marque de jauge), le bas de mât fait un S.
Mécaniquement c'est idéal et le bas du mât travaille moins.
Il y a deux inconvénients : ça gêne davantage le foc qu'une béquille plus basse, et le mât est complètement bloqué, ce qui enlève un éventuel côté autorégulant au gréement.
Le système idéal serait constitué de deux rails, un sur le pont pour régler le cintre et un sur le mât pour régler la raideur du système, haut pour un mât parfaitement bloqué ou plus souple en descendant le chariot.